Pourquoi
je me présente

 

Je suis né ici. J’ai grandi ici. J’ai appris la musique ici.

Et aujourd’hui, j’ai choisi d’y acheter ma première maison.

Bresles, ce n’est pas un détour. C’est ma ville.

 

En 2020, quand j’ai découvert qu’il n’y aurait qu’une seule liste, j’ai refusé l’idée d’une élection sans débat, sans contradiction, sans voix différente.

On a monté une liste en quinze jours, et on a montré qu’une autre manière de faire de la politique était possible : plus ouverte, plus honnête, plus participative.

 

Depuis cinq ans, j’ai fait mes preuves.

Comme conseiller municipal et communautaire, j’ai appris comment une mairie fonctionne réellement : les budgets, l’urbanisme, les décisions, les blocages, les leviers.

Pas depuis un bureau : depuis le terrain, au contact des habitants et des réalités quotidiennes.

 

À côté de mon mandat, j’ai construit mon métier :

je suis artisan graphiste (SARL) et coordinateur de projets culturels.

Je conçois des images, mais je conçois aussi des projets, des stratégies, des équipes, des lieux, des dynamiques culturelles.

J’ai travaillé avec des artistes, des collectivités, des associations.

J’ai voyagé et collaboré en Irlande, en Norvège, en Espagne, au Portugal, en Allemagne, en Belgique, en Italie et au Canada.

Partout, j’ai appris la même chose : une ville avance quand elle place l’humain, la culture, la cohésion et la justice sociale au centre.

 

Aujourd’hui, Bresles tourne en rond.

La ville gère le minimum, mais elle n’avance plus.

On n’écoute pas assez les habitants.

Trop de situations restent invisibles.

Le lien s’est affaibli.

 

J’ai 32 ans. Et je me présente parce qu’on peut faire mieux.

Parce qu’une mairie doit écouter avant de décider.

Parce qu’une ville qui se ferme finit par s’endormir.

Parce que les années qui viennent vont demander du courage, de la clarté et du travail.

 

Je me présente aussi parce que c’est maintenant que j’ai l’énergie, la force et la détermination d’y aller.

Je me considère comme un pivot entre les générations :

je comprends ce que vivent celles de mes parents et grands-parents, et j’entends les attentes de celles de ma sœur et de mes neveux.

Je veux que la mairie devienne ce lieu où ces réalités se rencontrent et construisent l’avenir.

 

Je veux bâtir une équipe où chaque voix compte : jeunes, parents, retraités, artisans, associations, habitants de tous les quartiers.

Je veux une mairie qui explique ce qu’elle fait, pourquoi elle le fait, et qui reste ouverte aux habitants du premier jour au dernier.

Ici, personne n’a à rester sur le côté.

Je veux transformer la colère, la lassitude et le silence en participation réelle.

 

Je me présente pour réveiller Bresles, révéler ses habitants et bâtir une ville où personne n’est laissé de côté.

Pas comme un slogan.

Comme une direction claire.

 

Avec toi. Pour de vrai.

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Jean-Marie